J-2 avant le départ, et je n’ai toujours pas commencé mon
sac. Je ne stresse pas trop car ma liste des choses à emporter est faite depuis
bien longtemps déjà, suite à une rapide consultation de blogs et forums de
voyageurs.D’ailleurs cette liste a été ma liste de Noël, or père Noël ayant été
fort généreux et efficace, faire mon sac n’est donc plus qu’un jeu de
tétris : trop facile !
….Bon en fait, c’est du tértris niveau 9. Car le problème
quand on suit à la lettre les échanges et recommandations d’internautes… c’est
que l’on se retrouve avec une liste d’affaires à emporter qui ne tiendrait même
pas dans une valise de 30kg ! Alors pour faire rentrer tout cela dans un
sac de rando de 60 L ce n’est pas gagné.
Les forums m’auront donc été d’une utilité relative, et j’en
reviens au problème : que mettre dans mon sac ? Quelles sont les
choses réellement utiles ? Quels habits emmener ? Je ne sais déjà pas
choisir lorsque je pars juste un week-end chez une amie, alors autant dire que
pour un mois et demi dans un pays totalement inconnu, c’est vraiment difficile.
Ajoutons à cela que je pars de France et reviendrai un matin d’hiver où la
température avoisine 0°, que je m’en vais 2 semaines dans une région où il fait
27° l’après-midi mais 7° le soir et le matin, sans chauffage dans les maisons,
que je m’en vais ensuite dans le Sud où les températures varieront de 20 à 30°,
et enfin que je partirai en itinérance dans une région encore indéterminée…
HELP !!
Après une journée entière de tergiversations…. Je suis
arrivée à un résultat !
Me voici dans le train pour Paris… où je commence à sentir
le goût du départ. C’est-à-dire : une certaine excitation à l’idée de
commencer bientôt ce Grand Voyage… et une certaine appréhension à l’idée
d’avoir oublié quelque-chose de crucial dans mes bagages !
…Eh bien oui : j’ai oublié mes pastilles pour purifier
l’eau et le désinfectant pour les mains. Dernière chance à l’aéroport… si j’y
pense.
Dimanche, 7h.
Le réveil sonne et en moins de 10 minutes je
suis levée. Pour une fois j’ai été impec dans la gestion du timing : ça
fait du bien de pouvoir faire les choses sans stress. Enfin au final… je suis
tellement peu stressée que je prends le bus suivant : ça va j’suis
large ! Peut-être pas tant que ça en fait : sur le trajet, je réalise
qu’on est dimanche matin : les bus doivent dont être peu fréquents, et je
me souviens que le RER B a 2 terminus : pour peu que je loupe le bon RER,
je peux vite me retrouver à attendre le suivant 30 minutes… 1ère
montée d’adrénaline ! Je me rassure car heureusement la veille, j’avais
pensé à acheter mon ticket de RER, c’est toujours ça de gagné.
J’arrive à la station, et comme une vraie parisienne je
fonce tête baissée pour me ruer sur le quai. Mais mauvaise surprise : mon
ticket ne passe pas ! Voyant que le guichet de vente est allumé, je me
précipite devant les vitres et frappe à la porte. Une dame m’ouvre, je lui
explique mon problème, ce à quoi elle me répond avec la sympathie légendaire
des parisiens : « Regardez votre ticket madame : c’est écrit
quoi ?! ». Je lui réponds naïvement : « Aéroport Charles de
Gaulle ? », « PARIS – Aéroport ! Vous n’êtes pas à Paris
ici. Alors vous reprenez un ticket GENTILLY – Charles de Gaulle et vous pourrez
passer ». OK. A 9,50€ le ticket, je choisis l’alternative : un ticket
Gentilly-Paris histoire de passer les barrières et puis on verra pour la suite.
Je comprends mieux pourquoi la veille je n’avais déjà pas pu
sortir du RER avec mon ticket de métro. J’en étais restée au zonage des lignes
où le ticket de métro permet d’aller jusqu’en zone 3. Il faut croire que ça a
changé et que je ne m’en suis pas aperçue [et peut-être que la RATP a des
progrès à faire en terme de communication. Si les choses ne sont déjà pas
claires pour une française qui se rend régulièrement à Paris, imaginez-vous ce
qu’il en est de l’étranger qui débarque, après un vol de 7h et le décalage
horaire… et ce n’est pas l’accueil par excellence des parisiens qui va améliorer
leur première expérience !].
Mais aujourd’hui, la chance est avec moi. Le bon train,
direct pour Charles de Gaulle, passe dans 8 minutes. Pas de contrôleur, portes
de sortie en panne : mon ticket de RER Paris – Charles de Gaulle pourra
même me servir au retour !
Dégaine de ouf! Tu écris très bien Amélie, j'ai hâte de lire la suite! Bisous :)
RépondreSupprimerune vraie baroudeuse!!!:-) à bientôt la suite à lire!!! Bon vent ma titeAm et bisous <3
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