dimanche 29 décembre 2013

Etape 2 : boucler le sac et attraper l’avion


J-2 avant le départ, et je n’ai toujours pas commencé mon sac. Je ne stresse pas trop car ma liste des choses à emporter est faite depuis bien longtemps déjà, suite à une rapide consultation de blogs et forums de voyageurs.D’ailleurs cette liste a été ma liste de Noël, or père Noël ayant été fort généreux et efficace, faire mon sac n’est donc plus qu’un jeu de tétris : trop facile !
….Bon en fait, c’est du tértris niveau 9. Car le problème quand on suit à la lettre les échanges et recommandations d’internautes… c’est que l’on se retrouve avec une liste d’affaires à emporter qui ne tiendrait même pas dans une valise de 30kg ! Alors pour faire rentrer tout cela dans un sac de rando de 60 L ce n’est pas gagné.
Les forums m’auront donc été d’une utilité relative, et j’en reviens au problème : que mettre dans mon sac ? Quelles sont les choses réellement utiles ? Quels habits emmener ? Je ne sais déjà pas choisir lorsque je pars juste un week-end chez une amie, alors autant dire que pour un mois et demi dans un pays totalement inconnu, c’est vraiment difficile. Ajoutons à cela que je pars de France et reviendrai un matin d’hiver où la température avoisine 0°, que je m’en vais 2 semaines dans une région où il fait 27° l’après-midi mais 7° le soir et le matin, sans chauffage dans les maisons, que je m’en vais ensuite dans le Sud où les températures varieront de 20 à 30°, et enfin que je partirai en itinérance dans une région encore indéterminée…
HELP !!
Après une journée entière de tergiversations…. Je suis arrivée à un résultat !

… En réalité, voici un schéma de la composition de mon sac :

 


Me voici dans le train pour Paris… où je commence à sentir le goût du départ. C’est-à-dire : une certaine excitation à l’idée de commencer bientôt ce Grand Voyage… et une certaine appréhension à l’idée d’avoir oublié quelque-chose de crucial dans mes bagages !

…Eh bien oui : j’ai oublié mes pastilles pour purifier l’eau et le désinfectant pour les mains. Dernière chance à l’aéroport… si j’y pense.

Dimanche, 7h. 
Le réveil sonne et en moins de 10 minutes je suis levée. Pour une fois j’ai été impec dans la gestion du timing : ça fait du bien de pouvoir faire les choses sans stress. Enfin au final… je suis tellement peu stressée que je prends le bus suivant : ça va j’suis large ! Peut-être pas tant que ça en fait : sur le trajet, je réalise qu’on est dimanche matin : les bus doivent dont être peu fréquents, et je me souviens que le RER B a 2 terminus : pour peu que je loupe le bon RER, je peux vite me retrouver à attendre le suivant 30 minutes… 1ère montée d’adrénaline ! Je me rassure car heureusement la veille, j’avais pensé à acheter mon ticket de RER, c’est toujours ça de gagné.
J’arrive à la station, et comme une vraie parisienne je fonce tête baissée pour me ruer sur le quai. Mais mauvaise surprise : mon ticket ne passe pas ! Voyant que le guichet de vente est allumé, je me précipite devant les vitres et frappe à la porte. Une dame m’ouvre, je lui explique mon problème, ce à quoi elle me répond avec la sympathie légendaire des parisiens : « Regardez votre ticket madame : c’est écrit quoi ?! ». Je lui réponds naïvement : « Aéroport Charles de Gaulle ? », « PARIS – Aéroport ! Vous n’êtes pas à Paris ici. Alors vous reprenez un ticket GENTILLY – Charles de Gaulle et vous pourrez passer ». OK. A 9,50€ le ticket, je choisis l’alternative : un ticket Gentilly-Paris histoire de passer les barrières et puis on verra pour la suite.
Je comprends mieux pourquoi la veille je n’avais déjà pas pu sortir du RER avec mon ticket de métro. J’en étais restée au zonage des lignes où le ticket de métro permet d’aller jusqu’en zone 3. Il faut croire que ça a changé et que je ne m’en suis pas aperçue [et peut-être que la RATP a des progrès à faire en terme de communication. Si les choses ne sont déjà pas claires pour une française qui se rend régulièrement à Paris, imaginez-vous ce qu’il en est de l’étranger qui débarque, après un vol de 7h et le décalage horaire… et ce n’est pas l’accueil par excellence des parisiens qui va améliorer leur première expérience !].
Mais aujourd’hui, la chance est avec moi. Le bon train, direct pour Charles de Gaulle, passe dans 8 minutes. Pas de contrôleur, portes de sortie en panne : mon ticket de RER Paris – Charles de Gaulle pourra même me servir au retour !

2 heures d’avance règlementaire : me voici dans la queue pour l’enregistrement. Le départ est imminent.



2 commentaires:

  1. Dégaine de ouf! Tu écris très bien Amélie, j'ai hâte de lire la suite! Bisous :)

    RépondreSupprimer
  2. une vraie baroudeuse!!!:-) à bientôt la suite à lire!!! Bon vent ma titeAm et bisous <3

    RépondreSupprimer